Je viens de réaliser pourquoi je suis passionnée à la fois par le coaching comme carrière professionnelle, et par le minimalisme comme philosophie de vie personnelle : ils ont un processus et des bénéfices communs, que je vais explorer en deux temps.

Le coaching est un processus d’accompagnement associé à la relation d’aide. Il se base sur des techniques d’écoute active et de questionnements ainsi que d’exercices et de protocoles appartenant à diverses méthodes, en fonction de la formation du coach. Il peut s’agir de PNL, de CNV, d’Analyse Transactionnelle, de Systémique ou encore d’inventaires de personnalités : MBTI, Strong, Nova, Ennéagramme, pour n’en citer que quelques uns. Le coaching vise à accompagner une personne dans une période d’interrogations ou de changement de vie. Son objectif peut être de résoudre et de dépasser une problématique spécifique : confiance en soi, communication interpersonnelle, connaissance de soi, gestion des conflits, gestion du temps, prise de parole en public, etc. ; ou d’atteindre un résultat précis : progression de carrière, démarrage d’un projet ou d’une entreprise, développement professionnel, etc.

Le minimalisme est une philosophie de vie et une démarche personnelle visant à prendre conscience et à interroger ses comportements au quotidien. Le but est de viser le détachement, le désemcombrement et la simplicité. Il revient à chacun de trouver sa forme privilégiée de minimalisme, l’objectif étant simplement de se questionner avant d’agir, d’éviter les actions automatiques et de retrouver une liberté en faisant des choix conscients et écologiques, pour l’environnement et pour soi-même. Il s’agit d’une volonté personnelle de poser des actes justes et alignés avec nos besoins réels et nos valeurs profondes. Le minimalisme peut s’appliquer à ce que l’on souhaite. On pense naturellement aux vêtements, aux accessoires, aux livres et toute autre possession matérielle, pourtant il peut également s’agir des choix de carrière ou d’études, des relations, des comportements digitaux, des modes de transport, etc.

PROCESSUS

1. Faire un état des lieux. Dans le coaching comme dans le minimalisme, l’étape du bilan consiste à faire un inventaire, sans jugement et objectif, à l’instant T. Quelles sont mes possessions matérielles, mes relations, mes compétences, mes ressentis, mes choix, etc. ?
2. Interroger ses besoins. À partir de là se pose la question d’identifier ses besoins réels et essentiels. Qu’est-ce qui m’est utile, bénéfique et apporte de la joie et de la satisfaction dans ma vie ?
3. Explorer ses motivations. Il peut faire du bien d’observer ses habitudes et ses comportements automatiques, afin de reconnecter avec les raisons qui nous poussent spontanément à agir. « Pour » quoi je fais telle ou telle chose et cela a-t-il encore du sens pour moi ?
4. Repérer ses croyances limitantes. Nous avons tous des croyances personnelles, nous concernant et concernant le monde, qui nous ont servi à survivre et à grandir, mais parfois elles deviennent obsolètes. Quelles pensées me sont utiles pour avancer ?
5. Reconnecter avec ses valeurs. Prendre le temps de reconnaître les valeurs fondamentales qui nous portent et nous soutiennent permet d’éviter la perte de repères. Qu’est-ce qui est le plus important pour moi et comment le matérialiser dans ma vie ?
6. Faire des choix écologiques. Il s’agit d’être le plus écologique possible à tous les niveaux. Cela revient à faire des choix respectueux, autant de soi que de son environnement. Mes choix sont-ils à la fois positifs, respectueux et bénéfiques ?
7. Agir au quotidien. Le plus important reste de faire des choix et de passer à l’action. Le coaching et le minimalisme préconisent une approche d’amélioration continue, a.k.a les 4P (Plus Petit Pas Possible). Quelle est la plus petite action que je peux poser maintenant ?

Dans un prochain article, j’explorerai les similarités des bénéfices attendus des démarches de coaching et de minimalisme.